Lecture : Dracula (Bram Stoker)
Résumé :
Jonathan Marker, jeune et brillant clerc de notaire, se rend pour affaires dans les Carpates, où réside son client, le comte Dracula.
Celui-ci se révèle un hôte chaleureux et prévenant, mais la curiosité incite Jonathan à pousser son exploration de l’immense château toujours un peu plus loin.
A travers les lettres qu’il lui envoie presque chaque jour, Mina, sa jeune épouse restée à Londres, découvre qu’une effroyable réalité se tapit dans l’ombre de la légende…
Mon avis :
Dracula sort en 1897 (traduction française en 1920), c’est un chef d’oeuvre peu compris à ses débuts, mais qui vient de poser une formidable pierre sur le chemin de la fantasy, de l’horreur et du mystérieux.
L’auteur, avec Dracula, sait manier tous les ressorts littéraires pour emmener le lecteur dans la profondeur de la nuit, là où le brouillard règne en maître et les certitudes se dissolvent. L’ambiance passe aussi par la gestion et la description des décors, tant intérieurs qu’extérieurs, tant Occidentaux que Transylvains.
On ressent aussi que Bram Stoker, au moment de l’écriture (notamment de la fin), n’avait pas conscience qu’il était en train de créer ce qui allait devenir une base énorme. Ce socle solide servira d’inspiration à des dizaines d’auteurs durant plus d’un siècle.
Ainsi naissent les plus fameuses histoire : un travail sincère qui trouvera son public dans le temps pour devenir un véritable mythe.
Ce qui m’a intéressé dans cette oeuvre, en tant qu’auteur, est l’apparente simplicité du texte. Et pourtant, le champ lexical est là, l’ambiance est posée… et la tension du récit monte crescendo.
Une leçon !