Lecture : Le comte de Monte Cristo (Alexandre Dumas)
Résumé :
Marseille, 1815. Jamais Edmond Dantès n’a été aussi près du bonheur. Bientôt capitaine du Pharaon, fiancé à la belle Mercédès, il voit ses espérances comblées. Et puis, soudain, le rêve se brise. Une dénonciation anonyme… et le voilà emprisonné au château d’If. Qui l’a trahi ? Pourquoi ? Dantès l’ignore mais il se le jure : sa vengeance sera terrible.
Mon avis :
Le Comte de Monte Cristo, d’Alexandre Dumas (et écrit en collaboration avec Auguste Maquet) est paru en 1844 est un monument de la littérature française du XIXème siècle.
Pavé de plus de 1 000 pages, le roman raconte la mésaventure d’Edmond Dantès, un jeune marin de 19 ans promis à un avenir radieux (en effet, il va devenir capitaine d’un navire et va se marier avec la belle catalane Mercédès). Sauf que… des jaloux de sa réussite et de son bonheur vont le faire plonger dans le plus profond cachot de France : le château d’If à Marseille.
Il y passera 14 ans. 14 années où il vivra les affres du désespoir. Au moment où il sombre pour le néant, il fait la rencontre d’un autre prisonnier qui lui fait don du savoir et d’une richesse incommensurables.
Alors, après son évasion, commence sa vengeance…
Le Comte de Monte Cristo est vraiment un ouvrage de référence, rempli d’aventures croisées. Le récit ficelé d’une main de maître emmène le lecteur à tourner les pages, avec impatience et fébrilité.
Alexandre Dumas manie avec un extrême talent les images littéraires dans ses descriptions à la fois poétiques et précises ; il en profite pour placer ici et là des traits de réflexions philosophiques sur l’amitié, le savoir, la vengeance… Et à chaque fois cela tombe juste et fait mouche.
Ce qui m’a tout autant interpelé dans l’ouvrage d’Alexandre Dumas (entre autre), est aussi la capacité de l’auteur à jongler avec les atmosphères. Nous alternons entre les récits maritimes, aux ambiances des fonds salles des geôles du château d’If, à celles non moins ténébreuses des catacombes romaines ; nous sommes frappés par la lumière du carnaval de Rome et la vie mondaine parisienne. Tout cela avec à chaque fois la même virtuosité. Bravo !
Bref, nous sommes en présence d’un vrai chef d’oeuvre à lire, relire, et à méditer…