Lecture : Ni d’Eve ni d’Adam (Amélie Nothomb)
Résumé :
« Stupeur et tremblements » pourrait donner l’impression qu’au Japon, à l’âge adulte, j’ai seulement été la plus désastreuse des employés. « Ni d’Ève ni d’Adam » révèlera qu’à la même époque et dans le même lieu, j’ai aussi été la fiancée d’un Tokyoïte très singulier. (A. N.)
Une initiation amoureuse et culturelle, drôle, savoureuse, insolite et instructive (si les codes de la société japonaise demeurent souvent impénétrables, l’étranger qu’est l’Occidental est aussi source de quiproquos et de malentendus…).
Mon avis :
Amélie Nothomb nous envoie une nouvelle fois au pays du soleil levant avec son roman « Ni d’Eve ni d’Adam » (paru en 2007).
Amélie revient au Japon à l’âge de 22 ans, après l’avoir quitté à 5. Afin d’apprendre le Japonais, elle décide d’enseigner le Français. C’est comme cela que débute son histoire d’amour avec un jeune Tokyoïte. Les escapades des fiancés nous emmène de la mégapôle au mont Fuji, en passant par les montagnes reculées et Hiroshima.
Quant au style, et bien c’est signé Amélie Nothomb, ce qui veut dire lyrisme, efficacité et tournures directes.
Ce qui m’a plu dans le roman, c’est qu’il s’imbrique avec son précédent ouvrage « Stupeur et tremblements », où elle raconte ses journées de descente aux enfers dans le monde du travail japonais. Là, Amélie Nothomb nous raconte cette même période, mais vu au travers de son idylle.