Lecture : Inferno (Dan Brown)
Résumé :
Robert Langdon, professeur de symbologie à Harvard, se réveille en pleine nuit à l’hôpital. Désorienté, blessé à la tête, il n’a aucun souvenir des dernières trente-six heures. Pourquoi se retrouve-t-il à Florence ? D’où vient cet objet macabre que les médecins ont découvert dans ses affaires ? Quand son monde vire brutalement au cauchemar, Langdon décide de s’enfuir avec une jeune femme, Sienna Brooks. Rapidement, Langdon comprend qu’il est en possession d’un message codé, créé par un éminent scientifique qui a consacré sa vie à éviter la fin du monde, une obsession qui n’a d’égale que sa passion pour « Inferno », le grand poème épique de Dante. Pris dans une course contre la montre, Langdon et Sienna font tout pour retrouver l’ultime création du scientifique, véritable bombe à retardement, dont personne ne sait si elle va améliorer la vie sur terre ou la détruire…
Mon avis :
Dan Brown est un passionné d’histoire, d’art… et de symboles.
Ca se sent et ça se respire dans chacune des pages de ce roman haletant.
Robert Langdon est une nouvelle fois (c’est la troisième fois que Dan Brown utilise Robert Langdon comme personnage principal de ses romans) embarqué dans un jeu de piste qui va lui faire arpenter plusieurs lieux emblématiques de l’Europe.
Le récit est rondement mené, et le lecteur reçoit les informations un peu pêle-mêle.
Car tout débute au milieu de l’histoire, quand Robert Langdon se réveille, amnésique, dans un hôpital. De là tout s’enchaîne et l’aventure du lecteur commence. J’ai trouvé ce démarrage prenant, puisque l’on se trouve propulsé dans des enjeux que l’on comprendra par bribes.
Petit à petit les pièces du puzzle s’imbriquent, parfois avec plus ou moins d’aisance pour l’auteur, qui bataille avec l’ampleur du thème général de son roman, qui est la surpopulation mondiale. Mais cela est (à mon sens) pardonnable car la science actuelle elle-même n’a pas encore de réponse réaliste à fournir à cette question fondamentale.
La fin, bien que hors norme pour ce genre d’ouvrage, laisse une réflexion ouverte sur la thématique de tout le projet.
Au lecteur, donc, de se faire sa propre idée.
Ce qui m’a plu durant la lecture de ce récit est la virtuosité de l’auteur à jongler entre histoire tout en dirigeant l’aventure de ses personnages. On sent vraiment la profondeur de la documentation qui donne corps à cette aventure.