Lecture : Le Seigneur des Anneaux (J.R.R. Tolkien)
Résumé :
La Terre est peuplée d’innombrables créatures étranges. Les Hobbits, apparentés à l’homme, mais proches également des Elfes et des Nains, vivent en paix au nord-ouest de l’Ancien Monde, dans la Comté. Paix précaire et menacée, cependant, depuis que Bilbon Sacquet a dérobé au monstre Gollum l’anneau de Puissance jadis forgé par Sauron de Mordor. Car cet anneau est doté d’un pouvoir immense et maléfique. Il permet à son détenteur de se rendre invisible et lui confère une autorité sans limite sur les possesseurs des autres anneaux. Bref, il fait de lui le Maître du Monde. C’est pourquoi Sauron s’est juré de reconquérir l’anneau par tous les moyens. Déjà ses Cavaliers Noirs rôdent aux frontières de la Comté…. Ainsi débute la trilogie du Seigneur des anneaux.
Mon avis :
On ne présente plus l’oeuvre majeure de Tolkien.
La première fois que j’ai lu le Seigneur des Anneaux, c’était il y a près de 20 ans… et cela m’avait considérablement marqué (notamment à cause du monde qu’il a créé avec sa longue histoire, les thèmes récurrents des valeurs d’amitié, des conséquences de la guerre…).
Seconde lecture, donc, 20 ans plus tard, pour mieux prendre la hauteur du talent de l’auteur.
Tolkien sait (sur un texte de plus de 1500 pages) tenir en haleine le lecteur tout en instaurant un crescendo très maîtrisé sur l’assombrissement de l’atmosphère et la pesanteur oppressante vers laquelle se dirigent les personnages tout au long du récit.