Le projet d’écrire un roman retraçant les aventures de mon grand-père durant la seconde guerre mondiale remonte à bien longtemps.
Le projet d’écrire un roman retraçant les aventures de mon grand-père durant la seconde guerre mondiale remonte à bien longtemps.
A vrai dire, depuis tout petit, quand je parcourais la ville, Hyères dans le Sud de la France, accompagné de mon grand-père, il avait une anecdote à me raconter tous les deux cents mètres.
Ici c’était un obus tombé le lendemain de la libération, là c’était quand il avait volé du matériel dans le bâtiment de commandement italien, ici encore il s’était caché pour échapper à une patrouille allemande…
Durant mes années de collège il me raconta que, dans la court où je jouais, eh bien c’était là que les Allemands avaient été regroupés après la libération de Hyères…
La foule acclame les vainqueurs
L'occupation allemande, le débarquement de Provence et la libération
La ligne de démarcation, l'armistice est signée le 22 juin 1940
le 27 novembre 1942
le 27 novembre 1942
le 27 novembre 1942
après l'occupation italienne de la Provence le 9 septembre 1943
le 27 novembre 1942
Village des Salins
Fort de Mauvannes, canon de 155 de marine
Blockhaus à l'Ayguade, tranchée anti-cher
2 000 avions survolent les côtes varoises le 15 août 1944
2 000 navires proches des côtes varoises le 15 août 1944
94 000 soldats français et américains débarquent sur les plages de Provence le 15 août 1944
94 000 soldats français et américains débarquent sur les plages de Provence le 15 août 1944
94 000 soldats français et américains débarquent sur les plages de Provence le 15 août 1944
94 000 soldats français et américains débarquent sur les plages de Provence le 15 août 1944
11 000 véhicules débarquent sur les côtes varoises le 15 août 1944
11 000 véhicules débarquent sur les côtes varoises le 15 août 1944
11 000 véhicules débarquent sur les côtes varoises le 15 août 1944
Entre Cogolin et Hyères, peu après le débarquement
A proximité du Muy, peu après le débarquement
Carte tracées par l'un des combattants français
Le Golf Hôtel de Hyères après la bataille de la libération
Le Golf Hôtel de Hyères après la bataille de la libération
Le Golf Hôtel de Hyères après la bataille de la libération
Capture d'une batterie allemande aux abords de la ville de Hyères
Blockhaus de commandement de Mauvannes. Au fond, les Salins de Hyères
FFI en progression dans les rues de Hyères
Au coin de la rue Massillon et de la rue des Porches de Hyères
Hôtel Métropole, vers 13 heures. Des Allemands résistent
Avenue Alphonse Denis, vers 13h30. Les premiers soldats français
Avenue Gambetta, l'après-midi. Regroupement de soldats français
Avenue de Belgique, l'après-midi. Jeunes hyéroises donnant à boire aux libérateurs
Au Portalet, vers 14h. Les premiers chars arrivent
Place Clémenceau. Les premiers chars arrivent
La libération de la ville
La libération de la ville
Célébration des vainqueurs
De nombreux Allemands sont capturés
Les prisonniers allemands rendent les armes
Groupes de prisonniers allemands
La statue de Cuverville, le 26 aoûut 1944
Place de la liberté
le 28 août 1944
le 28 août 1944
le 28 août 1944
Véhicules allemands détruits sur la RN7
Tout cela finit par forger en moi cette envie de raconter ces péripéties.
Raconter pour ne pas oublier, raconter pour transmettre aux générations futures, raconter pour garder en tête que tout cela pourrait se reproduire plus vite qu’on ne le pense.
Alors, quand j’ai eu vingt ans et que je compris qu’un jour tout cela allait se perdre, nous nous sommes installés autour d’une table. Et pendant des après-midi entiers j’ai noté ce qu’il me racontait. Questions et réponses, un va-et-vient multiple pour faire ressurgir le maximum de souvenirs.
Les notes prises, des années furent nécessaires pour recouper le tout avec les informations historiques, celles que l’on retrouve dans les livres d’histoire. Pour vérifier qu’il n’y avait pas d’erreur. Mais non, tout était là, presque dans l’ordre.
Ensuite vint la période de réécriture, pour que l’ensemble forme un tout cohérent et homogène. Le roman à proprement parler prit forme à ce moment, écrit sous le maître mot de la sincérité. Ce qui est décrit, les sensations, les couleurs, les détails… l’a été fait par mon grand-père. Je suis convaincu que, s’il pouvait lire le texte achevé – il nous a aujoud’hui quittés -, il se retrouverait dans ce qu’il m’a confié.