Lecture : Les égouts de Los Angeles (Michael Connelly)
Résumé :
Un corps a été retrouvé dans une canalisation du barrage de Mulholland à Los Angeles. Pour les policiers sur place, pas de doute, il s’agit d’un camé, mort par overdose. Mais l’inspecteur Harry Bosch du LAPD (Los Angeles Police Department) n’est pas d’accord. Meadows, il l’a connu, vingt plus tôt, au Vietnam, quand ils faisaient l’un et l’autre partie de la compagnie chargée de « nettoyer » les tunnels creusés par l’armée vietcong. Des « rats de tunnel », qui s’enfonçaient dans les ténèbres, la peur au ventre, couteau et lampe à la main, pour tuer des soldats ennemis qui avaient leur âge. Premier roman publié par Michael Connelly, Les Egouts de Los Angeles est un coup de maître. C’est aussi l’acte de naissance de Hieronymus (Harry) Bosch, fils d’une prostituée assassinée, policier au sale caractère, alcoolique, en butte à sa hiérarchie et en guerre contre la débauche de la métropole californienne.
Mon avis :
« Les égouts de Los Angeles », de Michael Connely est un polar dans la plus pure tradition.
Un flic de L.A. se retrouve plongé dans une enquête qui le touche de près, puisque l’assassiné et lui avaient fait le vietnam ensemble (20 ans auparavant).
Le rythme du roman, ponctué de réflexion et d’action, nous dirige tout doucement vers ce que nous croyons la résolution de l’énigme. Mais, évidemment, le lecteur trébuchera au moment crucial de sa révélation puisque, comme de tradition, les rebondissements sont de mise…
Une histoire, donc, qui sent la cigarette et les bas-fonds de la cité des Anges.