Résumé :
C’est d’abord à une radicale remise en question de la vérité que procède Nietzsche (1844-1900) dans Par-delà le bien et le mal (1886). Ce texte dune écriture étincelante, férocement critique, met en effet au jour, comme un problème majeur jusque-là occulté, inaperçu, celui de la valeur. Il y destitue les positions philosophiques passées et présentes (autant de croyances), et stigmatise, en les analysant un à un, l’ensemble des préjugés moraux qui sous-entendent notre civilisation. L’entreprise, pourtant, n’est pas uniquement négative : elle débouche sur l’annonce dans le prolongement d’Ainsi parlait Zarathoustra, de » nouveaux philosophes » – » philosophes d’un dangereux peut-être » qui devront désormais assumer l’inflexible hypothèse de la vie comme » volonté de puissance « .
Mon avis :
Alors là nous sommes sur du lourd, puisque l’oeuvre philosophique de Nietzche nous demande de méditer sur la morale, ses principes et ses entraves.
Un texte qui, à mon sens, est à replacer dans le contexte de l’époque (l’essai est paru en 1886). En effet, par exemple, on trouve des passages d’une grand misogynie, tout du moins lu avec le recul de notre temps…
Concernant la lecture… et bien il faut s’accrocher et se débattre avec le vocabulaire poussé et tortueux de l’auteur !
Celui-ci tente de pousser au maximum les mots pour que le lecteur saisisse le fond de sa pensée ; ce qui nécessite lecture et relecture… et réflexion sur certains passages.
Un livre qui se mérite, donc !
Lecture : Par-delà le bien et le mal (Friederich Nietzsche)